Des heurts ont eu lieu à Goma et la police était déployée en force aux points stratégiques de Kinshasa dimanche, jour de manifestations annoncées par l’opposition et interdites par les autorités de la République démocratique du Congo. A Goma dans l’est, la police a tiré des gaz lacrymogènes pour disperser des petits groupes de 10 à 15 jeunes qui voulaient marcher à l’appel de la coalition d’opposition Lamuka, a constaté un correspondant de l’AFP qui a aussi vu des pierres sur la chaussée.

Le calme régnait en milieu de matinée à Kinshasa, où trois responsables de Lamuka avaient annoncé leur intention de défier l’interdiction prononcée vendredi par le gouverneur: l’ex-chef de guerre et ex-vice-président Jean-Pierre Bemba, l’ex-candidat à la présidentielle Martin Fayulu et l’ex-Premier ministre Adolphe Muzito.

« Tout attroupement de plus de 10 personnes sera dispersé ce dimanche 30 juin 2019 », avait prévenu samedi le chef de la police de Kinshasa, Sylvano Kasongo.

Le nouveau président de la République, Félix Tshisekedi, s’est déclaré « d’accord » avec l’interdiction de la marche de ses anciens alliés de l’opposition. « Depuis que je suis là, je n’ai interdit aucune manifestation. Les droits et les libertés des citoyens sont garantis. Mais nous avons comme l’impression qu’il y en a qui confondent démocratie et anarchie », s’est justifié le président dans son premier grand entretien à Radio France internationale (RFI) et France 24 depuis son investiture le 24 janvier.

L’opposition proteste contre l’invalidation de l’élection d’une vingtaine de ses députés prononcée début juin par la Cour constitutionnelle. « Il y a eu des choses inacceptables », a reconnu le président Tshisekedi. « Lorsque j’ai reçu le président de la Cour Constitutionnelle, c’était pour en savoir plus sur ces arrêts qui étaient pour certains scandaleux ».

Le président a assuré qu' »il y a au sein même de la Cour constitutionnelle une procédure en réparation d’erreurs matérielles comme ils disent ».



Un tribunal belge enquête sur un orphelinat pour enlèvement et traite présumés d'enfants en République démocratique du Congo. Des enfants ont été amenés en Belgique et adoptés par des familles auxquelles on avait dit qu'ils étaient orphelins. Des années plus tard, des tests ADN ont prouvé que, dans certains cas, ils ne l'étaient pas.

A des centaines de kilomètres au nord de Kinshasa, la capitale de la RD Congo, se trouve le village de Gemena. La plupart des gens vivent de l'agriculture ou de la pêche ; d'autres sont charpentiers ou commerçants.

Abdula Libenge, un tailleur de 34 ans, est le père d'une des quatre familles du village qui, en mai 2015, a envoyé un enfant à Kinshasa dans un camp de vacances.

Leurs enfants ne sont jamais revenus. Sans accès à une représentation juridique ou à l'assistance des autorités locales, ils ne pouvaient qu'attendre.

Environ deux ans après la disparition de la fille de M. Libenge, il a reçu une visite inattendue qui allait enfin faire la lumière sur ce qui s'est passé.

Les journalistes belges Kurt Wertelaers et Benoit de Freine avaient eu vent d'une enquête sur la fraude en matière d'adoption dans leur pays.

Comment les deux journalistes ont découvert le scandale

Le procureur de la République belge avait de fortes indications que les parents biologiques d'un certain nombre d'enfants congolais adoptés en Belgique étaient toujours en vie, et les deux hommes s'étaient mis en route pour les retrouver.

Leur recherche les a conduits de Bruxelles à l'atelier d'Abdula Libenge à Gemena.

Celui-ci leur a montré une photo de sa fille.

"Prise le jour de son départ pour Kinshasa", leur a-t-il dit. "Elle était si heureuse. Nous n'aurons jamais la chance d'aller à Kinshasa. On ne peut pas payer le billet d'avion. Mais elle en a eu l'occasion, et ça nous rendait fiers."

C'était l'une des nombreuses photos du groupe de trois filles et d'un garçon, alors âgés de deux à quatre ans.

Une photo les montre avec un jeune homme d'une organisation de jeunesse, leur chaperon au camp de vacances.

"Il ne nous reste que cette photo et une chaussure", a poursuivi M. Libenge.

Devant une autre maison, Suriya Moyumbe attendait en larmes, agrippée à une photo de sa fille, qui était petite quand elle est partie et ne pouvait pas encore parler.

"La famille de mon mari me reproche de l'avoir envoyée à ces vacances. Je n'aurais jamais dû faire ça. Mais nous avons tous pensé que c'était une grande opportunité", a-t-elle confié aux journalistes.

Wertelaers et De Freine sont retournés à Bruxelles pour présenter leurs preuves et le procureur s'est ensuite rendu à Gemena pour recueillir l'ADN.

L'orphelinat Tumaini de Kinshasa a depuis été fermé.

L'avocate belgo-congolaise Julienne Mpemba est assignée à résidence et fait face à des accusations criminelles pour son rôle de responsable de l'orphelinat.

Son avocat, George Balon Perin, a déclaré qu'elle "conteste de manière claire les charges retenues contre elle", ajoutant qu'elle n'est pas poursuivie en RD du Congo, où les faits allégués se sont produits.

D'autres personnes ont été inculpées en Belgique et en RD Congo, a déclaré l'avocat à la BBC.

'Une gifle' pour les nouvelles familles

En Belgique, les familles adoptives ont appris la nouvelle une par une.

Certains parents adoptifs avaient déjà fait part de leurs préoccupations au cours du processus d'adoption et ont déclaré à la BBC que la nouvelle confirmait leurs craintes.

"Connaissant la réputation de la RD Congo, j'avais très peur, mais l'agence d'adoption nous a vraiment poussés vers elle et nous a rassurés sur le fait que tout serait légal ", a déclaré un père, qui a souhaité rester anonyme.

"C'était comme une gifle quand on l'a entendue. C'est ce que j'ai toujours voulu éviter. Et maintenant, malgré moi, j'ai un enfant volé."

Une mère a décrit comment l'agence avait tenté de la détourner de ses préoccupations chaque fois qu'elle soulevait des objections. Puis un jour, sa fille adoptive a appris assez de français pour commencer à parler de sa famille biologique.

"Une fois, elle a dit : "Tu n'es pas ma maman, maman", quand on lisait un conte de fées.

"J'ai immédiatement déclenché l'alarme, mais j'ai été rejetée. J'ai pensé qu'elle parlait peut-être d'une mère d'accueil intérimaire avec laquelle elle vivait avant de venir ici. Mais non. C'était sa mère."

Quand l'histoire a éclaté en Belgique, quatre enfants étaient impliqués. Aujourd'hui, les parents adoptifs de 15 autres enfants attendent les résultats des tests ADN.

Pourquoi l'adoption internationale peut constituer un risque

"Il y a des gens qui n'ont pas fait leur travail, des gens qui auraient pu en bénéficier, financièrement ou d'une autre façon ", dit l'avocat Georges-Henri Beauthier, qui représente trois des familles adoptives.

"Il faut voir toutes ces personnes collectivement comme une organisation véritablement criminelle, bien organisée en RD Congo et en Belgique."

Selon l'expert en protection de l'enfance Nigel Cantwell, ce ne sont pas des cas isolés.

"Il y a toujours un peu d'anarchie dans l'adoption lorsqu'il s'agit d'un pays qui n'est pas partie à la Convention de La Haye, comme c'est le cas pour la RD Congo. Il y a tellement d'exemples ces dernières années : Haïti, Guatemala, Vietnam, Cambodge. La liste est longue."

Il croit que les intermédiaires, y compris les foyers pour enfants, doivent être réglementés et, si possible, retirés du processus. "Ce sont eux qui font de l'argent. Si vous ne contrôlez pas l'argent, vous ne contrôlerez pas la corruption."

Qu'arrivera-t-il aux enfants ?

Un tribunal de la famille belge décidera en dernier ressort de l'avenir des enfants.

"C'est au cas par cas, mais toute solution doit dépendre énormément de ce que dit l'enfant. Nous ne pouvons pas nous contenter de prendre des décisions sur ce que nous pensons être bon pour un enfant sans connaître son opinion ", explique M. Cantwell.

Les familles de Gemena voient peu d'espoir de récupérer leurs enfants.

Pour toutes les personnes concernées, la prochaine étape sera difficile, et M. Beauthier dit que les parents adoptifs s'y préparent.

"Il y a ce réflexe humain qui consiste à dire non, non. C'est mon enfant, je ne le laisserai pas partir. Non. Ce serait inacceptable, et mes clients le comprennent très bien."

Pour un père adoptif, il n'y a pas de bon dénouement.

"Nous nous demandons vraiment ce qui est le mieux pour cet enfant. Et nous n'avons pas la réponse. Mais il n'y a pas vraiment de réponse. Nous sommes tous des perdants dans cette histoire."

A Gemena, Abdula Libenge a peu d'espoir que sa fille rentre à la maison.

"Je sais que les gens diront qu'elle est mieux en Belgique. Et tu sais, peut-être qu'elle l'est, mais je ne pense pas que ce soit à n'importe qui d'autre de faire ce choix. Et nous, on n'en a pas eu."



GEOPOLITIQUE, GRANDS LACS AFRICAINS, ONU – NEW-YORK (ONU), 3/10/2019 – M. Huang Xia (Chine), nouvel émissaire de l’ONU pour la Région des Grands Lacs, s’est félicité devant le Conseil de sécurité de voir que la Région des Grands Lacs Africain, notamment celle couvrant le Burundi, la RD Congo, l’Ouganda et le Rwanda, soit résolument engagée vers la stabilité : « La région des Grands Lacs est, plus que jamais, résolument engagée dans sa marche vers la stabilité ».

Un retour volontaire massif des réfugiés burundais s’observe dans la région … Le Burundi s’apprête à organiser ses 4èmes élections consécutives depuis 2005, signe d’une très grande stabilité institutionnelle et politique.  Les observations de l’émissaire onusien Huang Xia qui s’est rendu sur place dans la région, viennent remettre en cause  divers rapports notamment celui du Conseil des Droits de l’Homme ONU  …

un.org



L’unique navire de commandement et de soutien logistique de la Marine belge, le A960 Godetia, fera escale au port de Boma (ouest de la République démocratique du Congo) du 13 au 15 novembre «dans le cadre de la reprise de la coopération militaire» entre la Belgique et la RDC, a annoncé lundi l’ambassade de Belgique à Kinshasa.

Le navire y débarquera du matériel humanitaire, comme lors de ses précédents passages en RDC - dont le dernier remonte à plusieurs années. Il s’agit de matériel médical fourni par l’ONG Benelux Afro Center, issue de la diaspora africaine de Bruxelles, et destiné aux citoyens de Boma.

«Toujours dans le cadre de la reprise de la coopération militaire entre la Belgique et la RDC, deux officiers de la Force navale congolaise monteront à bord pour y effectuer un stage en mer d’environ une semaine», a précisé l’ambassade dans un communiqué.

Le nouvel ambassadeur de Belgique en RDC, Jo Indekeu, se rendra mercredi à Boma pour y accueillir le Godetia. Il y rencontrera les autorités locales, lors d’une réception à bord du bateau, précise le communiqué.

Le Godetia a quitté son port d’attache, Zeebrugge, le 7 octobre, pour une mission annuelle de «Maritime Capacity Building» (MCB 19) au profit de pays d’Afrique de l’Ouest, afin de former le personnel des forces navales locales à la lutte contre la piraterie et les trafics divers. Son retour à Zeebrugge est prévu le 15 décembre.

 

La coopération militaire entre la Belgique et son ancienne colonie avait été interrompue abruptement par le régime de l’ex-président Joseph Kabila en avril 2017 dans un contexte de crise diplomatique entre Bruxelles et Kinshasa, sur fond de reports des élections générales qui ont finalement eu lieu le 30 décembre dernier.

Une délégation de représentants des Affaires étrangères et de la Défense avait été reçue par le président congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo le 14 mai dernier. La délégation avait annoncé que les contacts entre les armées des deux pays allaient reprendre et qu’il fallait examiner les modalités d’une relance de la coopération en tenant compte des besoins exprimés par les autorités congolaises.

En marge de la visite officielle de M. Tshisekedi en Belgique en septembre dernier, des contacts entre les états-majors congolais et belges ont eu lieu, en dépit de l’absence de signature d’un accord formel entre les deux ministères de la Défense.

Le ministre congolais de la Défense, Aimé Ngoy Mukena, issu du camp de l’ex-président Kabila, n’avait pas accompagné M. Tshisekedi pour signer l’accord qui était prêt, sur instruction de l’ancien chef de l’Etat, selon le journal ‘La Libre Belgique’.

lavenir.net



(Agence Ecofin) - Alors que les médias européens commencent à souffrir de l’impact économique du coronavirus, on se demande de plus en plus comment les entreprises de presse locales vont pouvoir gérer la situation. En effet, l’arrêt des activités de nombreux secteurs a eu pour conséquence la réduction des achats d’espaces publicitaires et autres services de promotion offerts par les médias.

Pour ne rien arranger, la « grippe » des secteurs de l’économie a également privé les médias spécialisés et autres services de veille d’une grande partie de leur activité et, par ricochet, des revenus qui y sont attachés. Ces dernières heures, les États européens ont commencé à apporter de l’aide aux entreprises locales. Mais en Afrique, très peu d’initiatives sont lancées pour accompagner les médias dans cette crise.

La plupart d’entre eux ont eu l’intelligence de se tourner vers des fils d’information dédiés au coronavirus pour conserver leurs audiences. D’autres, plus ambitieux, ont décidé d’ajouter différents types de contenus à leurs plateformes.

Malgré tout, les jours qui s’annoncent semblent compliqués pour les médias africains, qui auront du mal à être soutenus par leurs États déjà débordés par la gestion de la pandémie.

Servan Ahougnon



Des éléments du groupe rebelle Rwandais conseil national pour la renaissance et la démocratie « CNRD » et leurs dépendants continuent à être capturer les uns par la population des différentes localités du territoire de Kalehe, les autres se rendent de leur propre gré aux forces armées de la RDC «FARDC», en province du Sud-Kivu.

Selon le président du cadre de concertation territoriale de la société civile, c’est chaque jour que des éléments rebelles de ce groupe armé dissidents des forces démocratiques pour la libération du Rwanda «FDLR» sont capturés en majorité dans le groupement de Kalonge, non loin du parc national de Kahuzi-Bièga.

Delphin Birimbi précise que le nombre de ces éléments du CNRD avec leurs dépendants (femmes et enfants), évolue chaque jour et pourrait dépasser le cap de 1000 d’ici quelques jours, grâce à l’offensive des FARDC et la bravoure de la population. 

Il indique néanmoins que les conditions de vies de ces rebelles restent préoccupantes.

De ce fait, il appelle le gouvernement congolais et Monusco, de tout mettre en œuvre afin de procéder au rapatriement de ces sujets Rwandais dans leur pays d’origine, et celà à travers le programme DDR d’où cet appel à leur prise en charge.

« Les traques des éléments CNRD continue dans la colline de Katera en groupement de Kalonge, plusieurs éléments de ce groupe rebelle sont en débandade. Nous sommes en train de demander au programme DDR de la Monusco d’organiser comment envoyer une équipe à Kalonge pour récupérer tous ces éléments du CNRD pour qu’ils puissent être rapatriés dans leur pays au Rwanda. Mais aussi, nous demandons aux forces loyalistes de continuer à protéger les populations et leurs biens en intensifiant des mesures sécuritaires pour prévenir les violations de droit de l’homme », a expliqué Delphin Birimbi à L’INTERVIEW.CD.

Si la société civile parle d’au moins 1000 rebelles, les FARDC par le truchement de l’un de ses porte-paroles au Sud-Kivu le capitaine Dieudonné Kasereka, souligne que jusque le lundi 9 décembre 2019, 867 éléments étaient déjà enregistrés, parmi lesquels 183 CNRD et 684 de leurs dépendants.

Dieudonné Kasereka précise que parmi ces rebelles figurent plusieurs de leurs responsables et ajoute que plusieurs autres continuent à se rendre dans le camp militaire de Nyamunyunyi situé non loin de l’aéroport national de Kavumu à 30 Km au nord de la ville de Bukavu dans le territoire de Kabare.

« Nous sommes en train de monter des stratégies pour que nous puissions continuer à les pourchassés. Nous faisons tout pour rétablir la paix et la sécurité dans ce territoire et la population doit avoir confiance à son armée », a souligné Dieudonné Kaseraka.

A noter que plusieurs armes et munitions ont également étaient récupérées par l’armée, qui au retour félicite la population du territoire de Kalehe pour sa collaboration dans la traque de ces rebelles.

Selon le capitaine Kasereka, l’heure d’en finir avec les groupes armés négatifs opérant sur le sol congolais est arrivé.

Il reste optimiste quant à la réussite des FARDC.

Dieudonné Kasereka invite la population à continuer à faire confiance à leur armée.

Rappelons que la grande offensive contre les CNRD dans le territoire de Kalehe a débuté le 26 novembre 2019, dans le groupement de Ziralo.

Elle se poursuit sur l’ensemble de ce territoire en proie à une insécurité causée par multiples milices.

Pascal D. NGABOYEKA |INTERVIEW.CD



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Media





Selon une étude, le cancer cause maintenant plus de décès chez les personnes d'âge moyen dans les pays à revenu élevé que les maladies cardiovasculaires.

À l'échelle mondiale, les problèmes cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux sont la principale cause de décès à cet âge.

Mais les chercheurs affirment que les habitants des pays riches sont 2,5 fois plus susceptibles de mourir d'un cancer que d'une maladie cardiovasculaire au milieu de leur vie.

Dans les pays les plus pauvres, c'est l'inverse qui se produit : les maladies cardiovasculaires sont trois fois plus susceptibles de faire des victimes.

L'étude, publiée dans le Lancet, est issue d'un programme de recherche mondial qui suit la vie de milliers de personnes dans 21 pays. Les gens du Royaume-Uni ne sont pas impliqués.

'D'énormes progrès'

Des chercheurs dirigés par une équipe de l'Université McMaster du Canada ont étudié le sort de 160 000 personnes inscrites au programme, entre 2005 et 2016.

Ces personnes avaient en moyenne 50 ans au début.

Il y a eu plus de 11 000 décès, ceux des pays à faible revenu étant près de quatre fois plus susceptibles de mourir que ceux des pays à revenu élevé.

Dans environ 2 000 cas, la cause du décès n'était pas claire.

Parmi les autres, les maladies cardiovasculaires ont causé plus de 40 % des décès dans les pays à revenu moyen et faible. Dans les pays à revenu élevé, moins d'un quart de personnes sont mortes des maladies cardiovasculaires. 

Selon les chercheurs, cela pourrait s'expliquer par le fait que les pays plus riches fournissent plus de médicaments et traitent plus de personnes à l'hôpital.

Jeremy Pearson, de la British Heart Foundation, a déclaré que les "grands progrès" signifiaient que de nombreuses personnes survivaient à des crises cardiaques et à des accidents vasculaires cérébraux, mais qu'un nombre croissant vivaient avec "l'invalidité et les séquelles débilitantes" des maladies cardiovasculaires.

BBC Afrique



Le gouvernement du Rwanda a prolongé les restrictions imposées le mois dernier, par un confinement total, jusqu’au 19 avril 2020.

Le confinement total qui a commencé le 21 mars, a interdit aux gens de quitter leurs domiciles, à moins de sortir pour acheter de la nourriture ou acheter des médicaments.

Le gouvernement a déployé des policiers et d’autres forces de l’ordre pour appliquer ces restrictions.

En principe, ce verrouillage devait prendre fin ce week-end, mais a été prolongé ce mercredi soir par la Présidence, après que le nombre de cas confirmés soit passé de 17 à 82 en deux semaines.

Pendant le verrouillage prolongé, les frontières restent fermées et seule l’entrée des citoyens rwandais qui regagnent le pays est autorisée.

Les marchandises continuent d’être autorisées dans le pays. Les magasins, les écoles et les lieux de culte étant fermés, et les employés continuant de travailler à domicile.

Signalons que le Coronavirus qui est apparu en Chine en décembre dernier, a déjà fait plus de 48.000 morts dans le monde, alors que plus de 202.000 personnes sont guéries. Au total, le monde compte selon le dernier bilan, 951.901 cas confirmés, dans tous les 5 continents.

Museza Cikuru
MEDIA CONGO PRESS / Prunelle RDC


Dr Steve Zoungrana,nutritionniste regrette un manque d'éducation thérapeutique en Afrique.

Plus de 420 millions de personnes meurent chaque année des suites du diabète.

Une maladie qui est liée à une régulation du taux du sucre dans notre organisme.

Dans certains cas, le diabète peut provoquer des complications graves chez les patients tels que la cécité, les AVC accidents vasculaires cérébraux et une insuffisance rénale.

Le Dr Steve Zoungrana, nutritionniste regrette un manque d'éducation thérapeutique notamment en Afrique.

Il estime qu'une alimentation équilibrée peut aider à réguler le sucre et le sel contenu dans l'organisme humain.

Dr Steve Zoungrana est l'invité de ce journal, il répond aux questions de Nadège Sinarinzi.

BBC Afrique

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A Propos

 

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Site internet d'informations destiné à la diaspora congolaise.

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